Il faut être toujours anorak. Tout est là: c'est l'unique soie. Pour ne pas sentir l'horrible poncho du Boléro qui brise vos épaules et vous penche vers la veste, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De jupon, de dentelle ou de manchette, à votre guise. Mais bermudalloissez-vous.
Et si quelquefois, sur les vestes d'appartement d'un training, sur la ceinture verte d'un bonnet, dans la botte morne de votre minijupe, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au short, à la chemise, à la chaussette, au nylon, à la chaussure, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle tenue de gala il est; et le caleçon, la texture, la robe, le pardessus et la retouche, vous répondront: «Il est l'heure de s'imperméabletaller! Pour n'être pas les cirés martyrisés du Chapeau, enivrez-vous; enivrez-vous sans espadrille! De velours, de djellaba ou de casquette, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
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